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Youssouf Camara (UFDG): L’opposition doit prendre ses responsabilités,  à défaut..

Youssouf Camara, membre du bureau exécutif de l’UFDG était invité de Africamidi samedi. Il a répondu plusieurs questions sur, entre autre:

Sur la déclaration de l’imam de Kindia

Sur la question de retrait de la plainte, à mon humble avis, j’aurais souhaité que la procédure continue, parce que vouloir encourager ces genres de faits, les gens vont continuer à récidiver. Cela pourra avoir des complications plus tard.

J’aurais souhaité que la procédure continue pour que d’autres imams ne récidivent pas.

Sur l’accord politique entre la mouvance et l’opposition

A mon humble avis, la seule chose qui manque à cet accord dont l’opposition n’a pas été vigilant, c’est le délai d’exécution. Un accord doit être situé dans le temps. Nous sommes face à un régime qui ne respecte rien. Il renie sa parole. Il faut à chaque fois que vous mainteniez la pression et à chaque fois fixer la date d’exécution. A défaut de cette date il faut que nous soyons capables de revenir dans la rue et remettre la pression. Parce qu’ils ne comprennent que ce langage.

Un calendrier pour l’accord?

Pour le moment, à ce que je sache, les rencontres du comité de suivi qui ont succédé à la signature de l’accord n’ont pas parlé d’un calendrier par rapport à l’installation des conseils communaux. Je n’ai pas eu vente de cette date. Et, nous l’exigeons maintenant. A l’occasion de l’assemblée générale, j’ai interpellé l’opposition là-dessus. C’est comme-çà en 2010, nous avons continué à dormir sur nos lauriers en répondant à toutes les caprices du candidat Alpha Condé d’alors qui a fixé les règles du jeu.

Ca fait presque trois semaines que nous attendons. Les manipulations ont déjà commencé. Tantôt, ce sont les militants qui ne sont pas d’accord sur le candidat du RPG de la localité qui a été débauché. Tantôt, c’est les gens qui ne sont pas d’accord sur le candidat de l’UFDG où on fait descendre les gens dans la rue. Nous savons tous. Nous savons que toutes ces ruses et manipulations s’inscrivent en droite ligne dans la question de remettre en cause ces accords. Parce que demain, c’est de dire que la population à la base ne se reconnait pas; au nom de la paix et de la quiétude sociale, il est important nous essayions de colmater les brèches. Je dis que cela est inacceptable pour l’opposition. L’opposition doit prendre ses responsabilités,  à défaut le pouvoir va créer une crise de confiance entre la base et les responsables au sommet. C’est mon point de vue personnel. 

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