Boubacar Siddighy sur l’accord politique: On aurait demandé notre avis, la décision de l’UMP est très claire. Lorsqu’on…
Boubacar Siddighy sur l’accord politique: On aurait demandé notre avis, la décision de l’UMP est très claire. Lorsqu’on…
Boubacar Siddighy Diallo, président de UMP Guinée était invité de Africamidi samedi pour parler de l’accord politique signé mercredi entre l’opposition républicaine, la mouvance et le gouvernement.
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Trouvez ci-dessous quelques éléments de son intervention
Boubacar Siddighy:
Nous on a reçu l’invitation du chef de file de l’opposition de venir assister à la rencontre. Et vu l’importance, c’est une rencontre urgente, extra ordinaire, alors nous sommes venus. Et quand nous sommes venus, ils nous ont fait cas de la présence des membres du gouvernement. Donc, c’était pas quelque chose qui était préparée par les membres de l’opposition républicaine pour dire que tout le monde savait qu’ils allaient être débattus, ces points à l’ordre du jour, non! Bien entendu; peut etre que certains savaient, c’est évident que certains savaient, parce que le chef de file ne pouvait pas ignorer que cette réunion allait se tenir avec ces points à l’ordre du jour! Mais, en ce qui concerne le parti UMP, on n’était pas au courant des points à l’ordre du jour. Mais, quand ils ont posé ces points là, le débat était plutôt à trouver la solution d’apaisement. D’ailleurs, des solutions qui étaient prédéfinies entre le chef de file et la mouvance. Donc, c’était juste une façon d’associer tout le reste de l’opposition républicaine pour que la décision soit censée être collégiale.
On aurait demandé notre avis, la décision de l’UMP est très claire. Lorsqu’on sait qu’on va aller jusqu’au bout, on revendique, on va jusqu’au bout. Si on sait qu’on ne va pas jusqu’au bout, alors on s’abstient de toute revendication. Au moins qu’on n’est pas à passer des compromis encore qui nous plongent dans la violation de la loi.
Nous, nous disons qu’on apprécie que certaines voix qui ont été volées à nos militants soient restituées; ça c’est le fait. Mais, nous déplorons que la manière de récupérer ces voix, c’est à dire la voie du droit, n’ait pas été respectée. On ne peut pas se mettre à concéder des positions électorales entre acteurs politiques parce que simplement l’Etat a violé les principes…